Cela faisait quelques années que les "inséparables", Kévin, Maxime et Jean ne nous étions pas lancés un défi de cette envergure. Toujours à la recherche de sensations fortes, cette fois-ci c’est Maxime qui a motivé le groupe à se lancer dans cette aventure un peu folle.
A l’origine, un premier mail de Maxime qui paraissait sorti de nulle part : "Eh les gars ! ça vous dirait qu’on fasse l’ascension du Mont-Blanc ?" Jean, toujours partant pour les trips les plus insensés, ne tarde pas à répondre par l’affirmative, particulièrement enthousiaste de se lancer dans ce genre d’aventure avec ses deux potes d’enfance ! Un peu moins téméraire, et surtout en proie à un vertige maladif, je (Kévin) tergiverse bien plus avant de répondre. Mais devant leur entrain et l’émulation qui ressort de leurs échanges, impossible de me dégonfler... Je sais qu’ils comprendraient, ils ne sont pas de ceux qui poussent les autres à faire des choses qui ne leur correspondent pas ou les mettraient en danger. Mais dans le fond, à part cette appréhension du vide, le reste ne sera que du bonheur, et j’ai envie de les surprendre et de me lancer un défi. A côté de ça, j’adore le grand air et les exploits sportifs, sans même parler du milieu de la montagne, alors je n’attends pas plus. Nous trouvons un quatrième camarade, Brice, tout aussi motivé par cette semaine d’alpinisme, et c’est parti pour l’objectif Mont-Blanc !
Et finalement, en montagne, c’est comme pour toute aventure en milieu naturel, c’est ce milieu qui décide pour vous. Cette fois-ci, les conditions météo ne nous ont pas permis de faire l’ascension du Mont-Blanc. Il faut savoir rester humble devant l’immensité de ces paysages et revoir ses objectifs quand c’est nécessaire. C’est donc ce que nous avons fait. Nouvel objectif, le Gran Paradiso en Italie !
Le trip allait être inoubliable, alors nous avions prévu le coup. Nous voulions tout filmer et produire un documentaire sur notre aventure. Le changement de programme n’a pas réussi à perturber nos plans, c’est donc un documentaire vidéo de l’ascension du Gran Paradiso qui a vu le jour. Tout comme pour l’alpinisme, c’était une première expérience prenante et enrichissante qui, en plus de nous permettre d’enregistrer ailleurs que dans nos mémoires ce moment de vie, nous permet de le partager avec le plus grand nombre.
Il se peut que cela ouvre des vocations chez d’autres, et nous l’espérons bien. Ce qui est sûr, c’est que nous avons pris le virus, et nous remettrons ça dès que possible !